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Prélèvement à la source, c’est pour 2019 !

11/27/2017

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23 novembre 2017 - Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu sera effectif au 1er janvier 2019.
  • Prélever l’impôt à la source : un impôt plus simple et actualisé
Jusqu’alors, l’impôt sur le revenu était prélevé un an après le versement du salaire, ce qui pouvait entraîner des difficultés pour le contribuable :
  • Tout changement personnel (mariage/pacs) ou professionnel (retraite, chômage, baisse de l’activité) était répercuté avec une année de décalage.
  • Cette situation obligeait à épargner d’une année sur l’autre le montant de l’impôt sur le revenu, ce qui pouvait être compliqué en cas d’année difficile suivant une “bonne” année.
Pour un prélèvement à la source efficace, le Gouvernement a commandé un audit et procédé à des expérimentations en situation réelle contribuables/collecteurs cet été. Les corrections et assurances nécessaires ayant été apportées, le nouveau mécanisme s’appliquera dès le 1er janvier 2019.
La mise en œuvre du prélèvement à la source est un progrès qui permettra un ajustement automatique du prélèvement et d’adapter l’impôt au niveau de vie actuel du contribuable. Pour les contribuables ayant opté pour la mensualisation, le prélèvement sera lissé sur 12 mois contre 10 actuellement.

  • Mais qui collectera mon impôt sur le revenu ?
L’impôt sur le revenu sera dorénavant collecté au moment du versement du salaire. Pour un salarié, c’est donc l’entreprise qui collectera l’impôt sur le revenu. Le salarié/contribuable ne fournira pas d’information à l’entreprise collectrice : l’administration fiscale restera le principal interlocuteur. Elle transmettra au collecteur le taux de prélèvement pertinent. A titre indicatif, 90% des contribuables ont un taux compris entre 0 et 10%.
En cas de refus de la part du salarié de transmettre son taux d’imposition tenant compte de sa situation de famille, l’entreprise appliquera un « taux non personnalisé ».

  • Comment ça va se passer ?

  • Toute l’année 2018, une campagne de communication informera les contribuables des changements à venir.
  • Pour les entreprises qui collecteront l’impôt, l’administration mettra en place un kit d’explications pour faciliter la mise en œuvre. Par exemple, un accompagnement sera fait avec l’appui des éditeurs de logiciels de paie. Enfin, en cas d’erreur, les sanctions seront allégées dans un premier temps.
 
  • Et pour 2018, ça marche comment ?
L’année 2018 sera « l’année de transition ». Les revenus perçus cette année seront traités selon le même mécanisme qu’en 2017. Pour éviter une double imposition en 2019, un crédit d’impôt spécifique sera mis en œuvre pour les revenus perçus en 2018.
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Autorité bancaire européenne : Paris devient la place forte de la régulation bancaire européenne

11/27/2017

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22 novembre 2017 - Paris a été choisie pour accueillir le siège de l’Autorité bancaire européenne ! C’est une belle surprise marquant le retour de notre capitale comme place financière incontournable.

Qu’est-ce que l’Autorité bancaire européenne ?L’Autorité bancaire européenne, c’est l’un des deux outils phares de l’Union Européenne pour encadrer les banques, avec la Banque Centrale Européenne (BCE).
L’Autorité a un rôle de régulateur : elle est chargée d’écrire les règles et d’harmoniser les pratiques entre les autorités bancaires nationales.

Cette institution tient un rôle capital en Europe : elle assure la stabilité et le bon fonctionnement de l’ensemble des réseaux bancaires en Europe, vérifie la fiabilité et la résistance des établissements financiers : la sécurité de nos dépôts et de notre épargne bancaire. En résumé : elle fixe les règles du jeu.

Pourquoi arrive-t-elle à Paris ?

L’Autorité bancaire européenne était basée à Londres depuis sa création, en 2011. Elle devra quitter le Royaume-Uni avant le 29 mars 2019, jour actant le Brexit.

Mardi 21 novembre, après un vote à plusieurs tours suivi d’un tirage au sort, le Conseil de l’Union Européenne a élu Paris comme ville hôte de l’ABE.

C’est une bonne nouvelle ?

C’est une excellente nouvelle pour notre pays ! La France accueillant déjà l’Autorité européenne des marchés financiers, cette obtention fait de Paris la place forte de la régulation bancaire européenne.
Effacée depuis des années par d’un côté, le poids de la City et de l’autre, le poids de Francfort, siège de la BCE, la place de Paris revient dans le jeu !

Au moment où les banques internationales se cherchent un nouvel ancrage en dehors de la City, elles ne pourront pas rester éloignées du siège de l’organisme chargé de fixer les règles du jeu du grand marché européen et choisiront donc certainement Paris pour poser leurs bagages.

Le choix de Paris est fort : il traduit l’attractivité de notre pays. C’est une marque de confiancede la part de nos partenaires européens.

Au-delà des 190 emplois qui seront créés avec ce transfert, cette décision enclenche une dynamique qui, nous l’espérons, en entraînera bien d’autres.
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Après l’obtention de la Coupe du monde de Rugby en 2023, des Jeux Olympiques de 2024 et l’élection d’Audrey Azoulay comme directrice générale de l’UNESCO, c’est une nouvelle victoire pour le rayonnement de la France ! Elle illustre l’attractivité et l’influence internationale de notre pays.




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Discours du président de la République - COP 23

11/27/2017

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Discours du président de la République - COP 23Monsieur le Premier ministre des îles Fidji, président de la COP23 
Madame la chancelière, cher Angela 
Mesdames et messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement 
Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies 
Monsieur le président de l’Assemblée générale des Nations Unies 
Mesdames et messieurs.
Depuis vingt-cinq ans, chaque année, depuis le sommet de la terre à Rio en 1992, la communauté scientifique nous envoie des messages d’alerte. Les 15 000 scientifiques qui il y a quelques jours ont à nouveau écrit l’ont encore rappelé.
Le seuil de l’irréversible a été franchi. Les évènements climatiques s’intensifient et se multiplient. La France l’a vécu aux Antilles il y a quelques semaines, sur l’île de Saint-Martin. Plusieurs d’entre vous l’ont aussi vécu ces derniers mois ou ces dernières années.
Les équilibres de la planète sont prêts à rompre, comme le traduisent le réchauffement des océans ou la disparition de nombreuses espèces menacées. L’ensemble de l’humanité est ainsi touché, en particulier les populations les plus vulnérables. Car le dérèglement climatique ajoute l’injustice à l’injustice, ajoute de la pauvreté à la pauvreté, ajoute de l’insécurité à l’insécurité. Il touche en particulier ceux qui sont déjà les plus fragiles.
En cela la lutte contre le dérèglement climatique est bien l’un des combats majeurs de notre temps. Ce combat, il se joue sur la scène internationale et c’est l’objet même de cette conférence. Nous nous sommes fixés des objectifs ambitieux. L’accord de Paris signé il y a presque deux ans est bien là. Il est, comme la chancelière vient de le rappeler, un point de départ, mais un point de départ auquel nous tenons, et sur lequel nous ne lâcherons rien.
Ce point de départ fixe d’ici à 2100 un objectif d’augmentation d’1,5 degré en moyenne de la température du globe. Nous sommes aujourd’hui au-dessus de 3 degrés. Si nous continuons comme nous le faisons aujourd’hui, quels que soient les efforts déjà faits ces dernières années, cela veut dire que nous acceptons tacitement, collectivement ici la disparition d’un bon nombre des populations ici représentées. Qu’à horizon 2100 nous acceptons aujourd’hui tacitement que nombre de peuples qui sont là représentés disparaitront. Nous n’y sommes pas prêts.
Alors cela suppose un engagement fort. Je veux saluer l’engagement du Maroc et de Fidji pour la COP de l’année dernière et celle que vous présidez aujourd’hui, et l’engagement de toutes celles et ceux qui présents dans cette salle continuent à œuvrer sur le plan international.
Mais il nous faut maintenant des engagements clairs et fermes. Sur le plan international, nous avons besoin d’une expertise scientifique, d’un débat scientifique constamment alimenté qui éclaire la décision.
Le GIEC est l'une des composantes majeures de ce travail. Or il est aujourd’hui menacé ; menacé par la décision des Etats-Unis de ne pas garantir leur financement. Je souhaite donc que l’Europe se substitue aux Américains et je veux ici vous dire que la France sera au rendez-vous. Je souhaite que le maximum d’Etats européens puissent à nos côtés, ensemble, compenser la perte de financement américain. Je peux vous garantir d’ores et déjà qu’à partir de 2018, pas un centime ne manquera au GIEC pour fonctionner, avancer et continuer à éclairer nos décisions.
Nous devons accélérer la mise en œuvre effective de l’accord de Paris et donc prendre des engagements qui impliqueront la responsabilité des gouvernements, des collectivités locales, du secteur privé ; c’est l’objectif d’abord des négociations que vous conduisez, monsieur le président, et je souhaite que tous les pays prennent leur responsabilité pour ne rien remettre en cause des équilibres décidés il y a deux ans.
Mais au-delà de ces décisions qui impliquent l’esprit de responsabilité de chacune et de chacun, nous devons aussi mettre en œuvre les décisions, nous devons obtenir les premiers résultats. Et c’est l’objectif, la chancelière vient de le rappeler, avec vous tous, que le secrétaire général des Nations Unies, le président de la Banque mondiale ont souhaité porter pour le 12 décembre prochain à Paris : pouvoir nous réunir et mettre en évidence les premiers résultats concrets, les premières perspectives à venir, et surtout mobiliser les financements publics et privés qui permettront de le faire.
Ce sont donc les fondations, le secteur privé, les villes, les régions et les Etats qui seront mobilisés avec un plan de bataille concret et avec une liste des premières victoires de ces derniers mois, des victoires en cours mais aussi le plan de bataille à venir.
Ce que je souhaite et que je nous fixe comme objectif collectif pour le Sommet du 12 décembre, c’est de montrer que les villes et le secteur privé américain sauront compenser la totalité de l’engagement américain en faveur de l'action climatique.
Mais au-delà de cet objectif, l’ensemble des financements régionaux, publics et privés que nous mobilisons permettront de donner, en particulier aux Etats les plus vulnérables, une vraie feuille de route, des financements pour pouvoir innover et être au rendez-vous de la transition environnementale indispensable.
Nous devrons aussi acter dans les prochains mois une transformation profonde de notre aide internationale en la matière, afin d'aider à l'adaptation, afin de marquer notre solidarité collective à la transition climatique dont les plus pays les plus vulnérables ont besoin.
Au niveau européen nous devons aussi nous engager avec un objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre, la chancelière vient de le rappeler très clairement ; et pour ce qui est de la France avec 4 priorités en la matière.
La première, de favoriser, d'encourager et de participer activement au financement de toutes les interconnexions dont nous avons besoin. Entre l’Allemagne et la France mais aussi pour ce qui est de notre pays avec l’Irlande, l’Espagne, l’Italie, le Benelux, le Portugal.
Ces interconnexions, c’est la garantie de mieux utiliser les énergies renouvelables partout sur notre continent et en particulier au sein de l'Union européenne, et c’est la garantie d’accélérer la réduction des gaz à effet de serre et des productions les moins compatibles avec cette stratégie.
La deuxième priorité, c’est d'avoir un prix plancher du CO2 en Europe. Et je suis favorable à ce que nous puissions dans les prochains mois acter, comme nous l'avons déjà dessiné, d’un vrai prix à 30 euros la tonne pour le CO2, ce qui on le sait est le prix de référence qui permettra de changer durablement les comportements, de transformer les priorités de nos investisseurs, de nos acteurs industriels et dans aucun pays européen ce ne sera facile.
Partout nous aurons des industriels qui essayeront de demander du temps, de ne pas convenir d'un tel objectif ; et je n'ignore rien des défis que cela pose dans chacun de nos pays, mais si nous ne faisons pas cette politique nous transformerons nos comportements collectifs et jamais l’Europe ne sera au rendez-vous de ce qui est attendu d'elle.
Cela suppose à côté de ça des mesures d'accompagnement indispensables ; cela suppose aussi des vraies décisions à nos frontières, et en particulier une taxe aux frontières qui permettra aussi de protéger nos secteurs économiques face à l’importation venant de pays qui ne respectent pas du tout les mêmes objectifs et décident de ne pas s’engager dans cette transition environnementale.
Ce prix-plancher du CO2, c’est l'étape après le très bel accord obtenu la semaine dernière par la Commission, le Conseil et le Parlement européen que vient de saluer la chancelière Angela MERKEL, l'accord sur les ETS qui va dans le bon sens mais qui doit dans l’année qui vient être complété.
Le troisième axe sur lequel nous avons besoin d’avancer au niveau européen, c’est l’intégration des objectifs environnementaux dans notre politique commerciale. Si nous voulons avancer de manière crédible nous devons renforcer nos investissements, renforcer la transformation de nos secteurs industriels pour être plus conformes à ces objectifs environnementaux, mais il nous faut aussi lorsque nous négocions des accords commerciaux intégrer cette contrepartie environnementale prise en compte, et ne pas négocier des accords avec des pays qui ne jouent pas le jeu ou qui sont moins ambitieux que nous, puisque cela viendrait diminuer nos ambitions collectives.
Enfin, il nous faut travailler sur l’accélération de la montée des énergies renouvelables. Et si nous voulons qu'elles continuent à se développer pour se substituer réellement à des énergies dites non intermittentes, nous avons besoin d'avancer sur le stockage de l’énergie.
C’est la vraie disruption sur le plan scientifique et industriel et c’est pourquoi je sais qu’avec la chancelière nous sommes pleinement engagés sur ce terrain. Nous allons ensemble favoriser les investissements européens qui vont vers le stockage des énergies et avancer ensemble tout particulièrement sur des projets industriels scientifiques conjoints pour financer l’innovation de rupture en matière de stockage de l'énergie, financer les rapprochements industriels qui permettront d'avancer dans la batterie et dans toutes les technologies qui permettront d’aller plus vite dans cette transformation.
Enfin, pour ce qui relève de la France, nous devons accélérer cette transformation avec une obsession, celle de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, nous nous sommes engagés durant les derniers mois - et ce fut l'engagement ferme au sein de mon gouvernement du ministre d’Etat Nicolas HULOT – nous nous sommes engagés clairement pour une sortie de la production des énergies fossiles et une vraie transformation de notre modèle de production.
Ainsi la France a-t-elle décidé la fermeture de toutes les centrales à charbon d’ici la fin de l’année 2021, l'absence de toute construction de nouvelles centrales thermiques, et surtout à travers un projet de loi hydrocarbure voté à l'Assemblée nationale et qui sera parachevé dans les prochaines semaines, l'interdiction de tout nouveau permis d'exploration et d'exploitation d'hydrocarbures dans notre pays. C’est la première fois qu'un pays développé décide pour son propre territoire d'une telle politique ; nous l'assumons parce que c'est celle qui est indispensable pour être au rendez-vous du climat et de la transition que nous avons actée.
Cette transformation, elle implique aussi d’accélérer la montée en puissance des énergies renouvelables. Et donc pour se faire, de pouvoir accélérer les mutations technologiques que je viens d’évoquer et ce partenariat européen. Et que personne ne se trompe ici, prétendre que nous devrions accélérer les fermetures de centrales nucléaires sans avoir répondu préalablement à cela, c'est nous condamner dans les prochaines années à rouvrir des centrales à charbon ou des centrales thermiques. Et donc faire l’inverse de ce que nous sommes en train de nous engager à faire.
La priorité, c'est la baisse des émissions, la priorité c'est de baisser les émissions de gaz à effet de serre et donc la politique CO2, c'est celle-ci dans laquelle le gouvernement est pleinement engagé et aura des résultats dans les prochaines années.
Cette priorité, c'est aussi celle du plan climat qui a décidé pour la mobilité, d'une part d'engager une politique fiscale inédite permettant de faire converger l'ensemble des modes de transport pour des meilleurs résultats en terme là aussi d’émissions de carbone et d’émissions de particules, et c’est l’objectif que nous nous sommes fixés d’ici à vingt ans de supprimer les véhicules contribuant à l’effet de serre.
Engagement ferme de l’Etat, de l’ensemble des industriels dans lequel nous avons donc décidé d'entrer.
Et c’est aussi le même engagement qui nous conduit à investir massivement dans la rénovation thermique des bâtiments, dans l'efficacité énergétique et dans une vraie politique d’investissement dans la transformation de notre modèle énergétique industriel et économique.
Le plan climat qui a été présenté par le ministre est un plan courageux. Aucun recul sur notre engagement sur le climat n’a été fait, au contraire ; des décisions responsables ont été prises qui ont abandonné les fétiches irréalistes mais ont pris avant tout un agenda de décisions crédibles, volontaristes qui supposera l’engagement de tous. J’y veillerai et je m’en porte ici garant.
Les pays riches, mesdames et messieurs, ont une double responsabilité. Nous avons participé au changement climatique, nous avons participé à la transformation de l'ère industrielle et contemporaine avec tous les effets que nous connaissons ; nous devons donc participer aujourd'hui activement à la transition climatique et à l’atténuation de ses effets.
Au siècle dernier, les pays riches ont imposé au monde leur modèle industriel, aujourd'hui il leur est interdit d'imposer au monde leur propre tragédie. Nous n'avons donc qu'une obsession : l'action ; nous n'avons qu'un horizon : c'est maintenant.
Je vous remercie.
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Les transports du quotidien : un sujet qui mobilise !

11/27/2017

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Le jeudi 24 novembre, un collectif de citoyens organisait une réunion publique sur le thème des transports du quotidien. Plus d'une cinquantaine de personnes étaient réunies à cette occasion pour échanger sur les difficultés rencontrées chaque jour dans nos déplacements.

Le RER D : des modifications qui inquiètent
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La SNCF et le STIF (Syndicat des Transports d'Île de France) envisagent pour fin 2018 une modification de la ligne D du RER.
Jacques Vandeputte du collectifs des habitants et des association du Val de Seine a présenté ce projet qui prévoit avec le projet de SA (Service Annuel) 2019, que les trains circulant sur la ligne en provenance de Malesherbes seraient terminus Juvisy. Les voyageurs désirant se rendre à Paris devront alors changer de train à Juvisy à partir de décembre 2018.

De nombreux échanges ont eu lieu pour souligner les conséquences de ce projet sur l'organisation quotidienne des usagers, mais aussi sur l'attractivité de nos communes, le prix de l'immobilier... 

Aussi, compte-tenu de la détérioration attendue de leurs conditions de transport (allongement du temps de trajet, pénibilité liée à la correspondance,  circulation sur les quais à Juvisy...) les usagers de la ligne de RER D sont invités  à :
· Réaffirmer leur opposition à tout changement de train imposé à Juvisy
sur leur trajet pour se rendre à Paris et en revenir, !
· Demander une amélioration de la ligne du RER D en termes de
ponctualité, de fréquence et de sécurité, et ce pour tous les usagers. !

​> SIGNER LA PÉTITION 

Renforcer l'investissement en Grande couronne :
​un enjeu pour l'avenir

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Antoine Pavamani a ensuite dressé un tableau de la situation de la Grande Couronne et de son évolution en termes démographiques, de temps de transports, de développement économique...

La situation est préoccupante car le manque d'investissement dans les 30 dernières années se fait sentir dans de nombreux domaines vitaux.
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Pour améliorer cette situation, il faut veiller à ce que le Grand Paris ne s'effectue pas au détriment de la Grande Couronne afin que les investissements nécessaires ici pour améliorer les transports et la qualité de vie de nos territoires ne soient pas monopoliser par les projets métropolitains.

> Plus d'information sur la Vignette du Respect

Corbeil-Essonnes Environnement : des solutions pour des déplacements alternatifs

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Pierre Michel, militant de longue date au sein de l'association Corbeil-Essonnes Environnement a exposé les problèmes auxquels les usagers doivent faire face dans tous les domaines du déplacement.

Il a souligné la nécessité de mettre en oeuvre un Plan Local de Déplacement, outil de concertation et de programmation capable de définir la hiérarchie des investissements à réaliser et la cohérence à trouver entre les divers modes de déplacement.

Après avoir regretté qu'un tel document n'existe pas sur notre ville, Pierre Michel a plaidé pour davantage de complémentarité dans ce que l'on appelle l'intermodalité et qui permet à chacun d'entre nous d'utiliser plusieurs modes de transports en facilitant la connexion avec chacun d'entre eux.

> En savoir plus sur Corbeil-Essonnes Environnement
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Des citoyens se mobilisent pour des transports qui marchent !

11/16/2017

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Des citoyens, impliqués dans la vie locale, dans des associations de quartiers, de défense des transports ou de protection de l’environnement ont pris l’initiative de se réunir pour réfléchir sur l’amélioration des transports du quotidien.
​Alors que la modification de la ligne D du RER risque de bouleverser les habitudes de nombreux usagers, il est essentiel de faire le point sur ce projet. Nous pourrons ainsi réfléchir ensemble aux conséquences quotidiennes pour les usagers et aux modes d’action pour faire entendre notre voix.
 
Après les Assises de la mobilité organisées par la préfecture de l’Essonne, les citoyens sont dans l’attente d’informations sur l’aménagement du territoire qui a un impact fort sur nos modes de déplacement.

Enfin, l’ensemble des déplacements (trains, bus, voiture, transports alternatifs…) constituent une des préoccupations majeures de nos concitoyens. Compte tenu de l’impact quotidien sur le temps et la qualité des trajets domicile-travail, et des importantes difficultés de circulation et de stationnement, il nous semble utile d’entamer une réflexion et de faire des propositions d’actions pour le développement de transports plus pratiques et plus respectueux de l’environnement.
 
Les citoyens du bassin de vie Évry-Corbeil, incluant les communes voisines de Villabé, Lisses, Courcouronnes, Bondoufle… sont invités à participer à une réunion publique le jeudi 23 novembre à 20h30 à l’Espace Carnot, 75 avenue Carnot à Corbeil-Essonnes.
réunion publique le jeudi 23 novembre à 20h30 à l’Espace Carnot, 75 avenue Carnot à Corbeil-Essonnes.
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Toujours trop peu de femmes en politique : mesdames Osons !

11/9/2017

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​2 novembre 2017 - Tribune de Constance Lavayssière
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​9 lois en 15 ans et toujours moins de 10% de femmes présidentes de conseils départementaux.

A chaque élection, à chaque renouvellement local ou national, la question de la représentation des femmes est abordée. Les lois successives ont contraint les partis politiques à présenter des listes électorales paritaires et à respecter ce que prône l’article 1 de la Constitution : « l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ». Le nombre d’élues femmes est ainsi en hausse constante si bien que la parité est presque atteinte dans les conseils municipaux et départementaux avec 48% de femmes conseillères. Le mode de scrutin joue un rôle essentiel dans la plus grande représentativité des femmes en politique. 

Pour autant, les femmes restent trop souvent cantonnées à des fonctions archétypiques de la vision sociétale des femmes : l’éducation, la petite enfance, les affaires familiales et sociales.

Par ailleurs, les têtes de listes sont rarement féminines avec seulement 6 femmes maires sur les 41 villes de plus de 100 000 habitants et moins de 10% de femmes présidentes de conseils départementaux. La République En Marche, suivant l’élan donné par Emmanuel Macron et son appel à la candidature des femmes, a réussi à démontrer que l’élévation du nombre de députées est possible. Malheureusement, le nombre de femmes au Sénat reste encore très faible ; à se demander si la conception actuelle de la chambre des sages par les grands électeurs occulte le fait que la sagesse n’a pas de sexe et est avant tout un nom commun féminin. 

  • Quels sont alors les freins qui soutiennent ce plafond de verre ?
Pour se déculpabiliser, nous attaquons volontiers la réglementation et les modes de scrutin. Toutefois, l’arsenal législatif des 15 dernières années (9 lois en 15 ans) a permis de lever en droit les obstacles potentiels et une réelle réussite de ces dispositifs est à saluer (exemple du passage de 16 à 48% de conseillères départementales en 2015). Naturellement, le scrutin uninominal reste, le scrutin à la fois le plus apprécié des citoyens, et le moins favorable à la montée des femmes en politique (cf. Site de l’Assemblée Nationale et Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes). 
En étant plus sincères, il est évident que le manque de femmes dans notre appareil électif est lié à deux éléments essentiels : le pré-carré masculin et la difficulté des femmes à percevoir leurs propres talents.

La place des hommes dans les partis politiques est en effet prépondérante. Les partis politiques se sont fondés sur des modèles masculins de domination et de pouvoir. Ce dernier élément montre le nécessaire engagement politique des femmes dans les partis politiques avant même de prétendre à des mandats électoraux. Le développement des pratiques participatives et collaboratives ainsi que l’identification des personnes à potentiel sont de nature à bénéficier à un rôle accru des femmes. 
Enfin, les femmes ont intériorisé un grand nombre de barrières socio-psychologiques : manque de temps, difficulté à positionner son leadership, peur du jugement, manque de confiance dans ses propres compétences, réseau hypertrophié, codes masculins ancrés dans le système, etc. La liste est longue des blocages que la société impose aux femmes sans que celles-ci n’en aient pourtant conscience. 

  • La politique mais pas que…
Le difficile engagement féminin n’est pas exclusif à la politique et se retrouve dans le monde de l’entreprise et dans l’engagement associatif (cf. Statistiques INSEE). Serait-ce à dire alors que les femmes ne s’engagent dans aucune dimension de la vie professionnelle, sociale et familiale ? Pourtant non. Nous connaissons toutes et tous des femmes qui s’impliquent et qui militent dans leur vie quotidienne. Elles s’engagent, oui. Mais en dehors d’appareils dont les règles de fonctionnement sont trop souvent fondées sur l’influence et la domination. Pourtant, la société est prête à la montée en politique des femmes. En 2014, 70% des français disaient vouloir voir plus de maires femmes (cf. sondage IFOP pour Femmes Actuelles et RTL). 
Au lieu de penser que les choses sont figées, si on s’accordait le droit d’inventer un nouveau système politique où femmes et hommes auraient la même position dans la société, où femmes et hommes pourraient contribuer à égalité à la construction d’un nouveau modèle de société ? 
Et si pour une fois, on faisait confiance aux femmes car finalement, n’ont-elles pas autant à apporter à la politique que les hommes ? 
Il n’y a alors plus qu’à sauter dans la flaque, à se prendre tous par la main, femmes et hommes ! Les partis politiques doivent également jouer leur rôle : formation, promotion, sensibilisation. Des actions qui doivent être menées à bien pour qu’enfin le monde politique soit représentatif des citoyennes et citoyens. 


  • Osons Mesdames !
Osons nous investir en politique, Osons prendre des responsabilités, Osons nous faire confiance, Osons car nous en avons les capacités et les compétences, Osons dire oui à un monde qui prendra enfin en compte toutes les femmes et les hommes réunis, Osons dire non au rôle social auquel trop essaient de nous réduire. 
Et vous, Messieurs ! Poussez vos amies, vos filles, vos mères, vos compagnes, à oser, à ne plus avoir peur de s’engager, à oser dire leur opinion en public, à exprimer leurs besoins et leur vision de l’avenir car, notre société, nous la construisons ensemble. Si nous désirons que la société soit à notre image, nous ne pouvons plus continuer à exclure plus de 50 % de la population. Les femmes doivent apporter leur représentation du monde comme les autres : telle qu’elles la voient et la vivent. 

Enfin, Messieurs, soutenez ces femmes entreprenantes ou qui souhaitent le devenir. Donnez leurs vos encouragements, vos expériences, votre soutien. La coconstruction nous aide à grandir collectivement. La politique n’en sera que plus juste, ambitieuse et paritaire.
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Le RSI : c’est bientôt fini !

11/9/2017

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3 novembre 2017 - Promesse phare de campagne d’Emmanuel Macron, le RSI sera progressivement supprimé à partir du 1er janvier 2018 et adossé au régime général, soulageant quantité d’indépendants, minés par ce régime.
«Le Régime Social des Indépendants (RSI) n'est plus adapté, et donc ce que je ferai, c'est un adossement des indépendants au régime général, avec un guichet spécifique, parce qu'il doit y avoir un traitement particulier, mais je ferai bénéficier les indépendants du même logiciel, des mêmes simplicités de gestion, des mêmes délais.»
Emmanuel Macron, le 19 décembre 2016
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Le RSI, qu’est-ce que c’est ?Le Régime Social Indépendant, c’est la Sécurité sociale des indépendants (artisans, commerçants et industriels, professions libérales). Elle concerne 2,8 millions de cotisants et 6,6 millions d’assurés.
Ce régime, créé en 2006, visait à fusionner trois caisses de protection sociale :
  • l’assurance vieillesse des artisans ;
  • la caisse nationale d'assurance maladie des professions indépendantes ;
  • l'organisation autonome de l'industrie et du commerce.

Qu’est-ce qui ne marche pas ?«Un système trop lourd, trop cher, trop lent.»Erreurs à répétition dans les sommes demandées, bugs informatiques, retraites non payées, difficultés à obtenir une Carte vitale… En 2012, la Cour des Comptes qualifiait le RSI de “catastrophe industrielle”.
Un bénéficiaire du RSI nous dit :
«C’était l’enfer. Les relations avec l’administration sont insupportables. Il n’y a pas d’interlocuteur unique. En plus, comme ils sont sur-sollicités, ils cachent leur adresse de contact ou leur numéro de téléphone. Tu ne sais jamais si c’est la bonne personne que tu contactes, ils te renvoient les uns vers les autres. Pour trouver le bon contact, ça te prend plusieurs jours. Les horaires d’appels sont très serrés. Quelqu’un qui travaille peut mettre un temps fou avant de trouver le temps de les appeler… Ça fait des mois que j’essaye de faire un simple changement d’adresse : j’attends encore.»Le RSI, c’est fini ?Bientôt ! Les députés ont voté cette semaine la fin progressive du RSI.
Concrètement, qu’est-ce que cela va changer ?
Un guichet dédié aux indépendants sera créé au sein du régime général pour leur permettre de mettre toute leur énergie au service de leur activité, et non de se débattre contre un système qui ne fonctionne pas. Cela garantira aux indépendants la même qualité de gestion que celle du régime général, tout en leur assurant les mêmes sécurités et la pérennité de leur régime de cotisation.
Les règles de calculs de cotisations seront inchangées et les prestations sociales dont bénéficient les indépendants préservées.
Et le calendrier ?→ A partir du 1er janvier 2018 : les missions du RSI seront progressivement reprises par le régime général. 
→ Au 1er janvier 2019 : les nouveaux affiliés et ceux qui le souhaitent pourront choisir le régime général. 
→ Au 31 décembre 2019 : l’ensemble des affiliés seront gérés par le régime général.
Quoi d’autres pour les indépendants ?Je m’informe sur les réformes en faveur des indépendants : Plan pour les entrepreneurs
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Venez échanger avec l'équipe de Corbeil-Essonnes En Marche ! Chaque dimanche matin de 10h à 12h.
Retrouvons-nous, entre citoyens, pour un moment de discussion et de convivialité pour parler de notre ville et des actions à mener pour améliorer notre quotidien et préparer l'avenir.


« Tout commence par la rénovation de l’engagement politique. »

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